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The PEN International Case List

By Sara Whyatt, 2019. This Story belongs to the Writers in Prison Committee (WiPC).

The first lists of writers in prison appeared as addendums to the minutes of PEN International’s Executive Committee meetings, held twice a year. These minutes, dating back to 1921 (or 1923?) were pasted into notebooks and are now held at the offices of the International Secretariat. This was the practice until recently, when they switched to storing them digitally. The older documents are rather frail and need careful handling. 

During the inaugural meeting of the Writers in Prison Committee (then known as the ‘Committee of Three’) at the PEN Congress held in Rio de Janeiro in 1960, lists of prisoners and disappeared writers were presented from five countries: Albania – seven writers; Czechoslovakia – 25; France (relating to the Algerian war of independence) – two; Hungary – 13; Romania – nine.

Until the mid-1980s, the Case Lists were published as an addendum to the minutes of the Congresses, alongside resolutions and statements. By the mid-1980s the lists had grown so long that they began to be printed as separate documents, firstly quarterly, and then biannually, with publication coinciding with Congresses. This accounts for their publication in different months. These were internal documents for the sole use of the PEN membership to use as a campaign tool, to bring to meetings with governments, and as an archive. 

By the 1990s the numbers of cases listed had grown, sometimes to over 1,000. They were more comprehensive and included more journalists and extended to publishers and others working in the literary field, including bloggers. The rise in numbers was also due to the growing capacity for gathering information, more staff within PEN International’s research team, more NGOs covering free expression with whom PEN shared information, and an increase in the number of PEN Centres contributing information and support. Also, the internet made gathering and sharing information much easier and more comprehensive. 

As up-to-date information started to be shared on PEN’s website, email lists, and subsequently, social media, the need for a printed list diminished, and the last print version was issued in the early 2010s. The date of publication and the timespan was also rationalised to cover a fixed period of January to December each year.

By 2020 the Case List has become a record – a reference document to use for research; a source of ideas for advocacy at Centre and international level; a resource for meetings with foreign governments to discuss the cases in their countries; and a tool to encourage members’ own governments, media, and other organisations to improve freedom of expression in countries of concern.

In 2016 it was acknowledged that, while up to the 1990s PEN was the only organisation consistently documenting attacks on freedom of expression in this way, many other organisations working on media rights were now doing similar work. The majority of cases recorded on the lists concerned journalists and were mainly based on information from free media organisations, often far better resourced than PEN. It was decided to make the work that remains unique to PEN more evident – the support of writers and others in the literary field many of whom do not fall within the ambit of media and other human rights organisations. The Case List now focuses on writers, features more ‘emblematic cases’, and gives narrative overviews – global and regional – placing the attacks into wider political contexts. It continues to feature PEN’s work on journalists and joint advocacy with other organisations.

Les Listes PEN du PEN International

Par Sara Whyatt, 2019. Ce texte appartient au Comité des Écrivains en Prison (WiPC).

Les premières listes d’écrivains en prison sont apparues sous forme d’addendum aux procès-verbaux des réunions du comité exécutif de PEN International, qui se tiennent deux fois par an. Ces procès-verbaux, qui remontent à 1921 (ou 1923 ?), étaient collés dans des carnets. Ils sont à présent conservés au bureau du Secrétariat international. C’était la pratique jusqu’à ce que, récemment, le Secrétariat passe à l’archivage numérique. Les documents les plus anciens sont plutôt fragiles et doivent être manipulés avec précaution. 

ors de la réunion inaugurale du Comité des Écrivains en Prison (alors connu sous le nom de « Comité des Trois ») au congrès du PEN qui s’est tenu à Rio de Janeiro en 1960, les listes de prisonniers et d’écrivains disparus de cinq pays ont été présentées : Albanie – sept écrivains ; Tchécoslovaquie – vingt-cinq ; France (en lien avec la guerre d’indépendance de l’Algérie) – deux ; Hongrie – treize ; Roumanie – neuf.

Jusqu’au milieu des années quatre-vingt, les Listes PEN étaient publiées sous forme d’addendum aux procès-verbaux des congrès, aux côtés des résolutions et des déclarations. Au milieu des années quatre-vingt, les listes s’étaient tellement allongées qu’elles ont commencé à être imprimées sous forme de documents séparés, d’abord trimestriellement, puis semestriellement, leur publication coïncidant avec les congrès. Cela explique pourquoi elles étaient publiées à des mois différents. Il s’agissait de documents internes à l’usage exclusif des membres de PEN, qui les utilisaient comme outil de campagne, pour les montrer lors des réunions avec les gouvernements, et en tant qu’archives. 

Dans les années quatre-vingt-dix, le nombre de cas répertoriés avait augmenté, allant parfois jusqu’à plus de 1 000. Les listes étaient plus complètes, incluaient davantage de journalistes et s’étendaient aux éditeurs et aux autres personnes travaillant dans le domaine littéraire, y compris les blogueurs. L’augmentation des chiffres s’expliquait également par la capacité croissante de collecte d’informations, l’augmentation du personnel au sein de l’équipe de recherche de PEN International, l’accroissement du nombre d’ONG couvrant la liberté d’expression avec lesquelles PEN partageait des informations et la hausse du nombre de Centres PEN qui fournissaient des informations et un soutien. En outre, Internet a rendu la collecte et le partage d’informations beaucoup plus faciles et plus complets. 

Au fur et à mesure que des informations actualisées ont commencé à être partagées sur le site Web de PEN, sur les listes de diffusion et, par la suite, sur les réseaux sociaux, le besoin d’une liste imprimée a diminué et la dernière version papier a été publiée au début des années 2010. La date de publication et le laps de temps ont également été rationalisés pour couvrir une période fixe de janvier à décembre de chaque année.

À présent, en 2020, la Liste PEN est devenue un registre de référence où effectuer des recherches ; une source d’idées pour la défense des droits au niveau des Centres et au niveau international ; une ressource pour les réunions avec les gouvernements étrangers afin de discuter des cas dans leurs pays ; et un outil pour encourager les gouvernements, les médias et les autres organisations des membres à améliorer la liberté d’expression dans les pays concernés.

En 2016, il a été reconnu que, si PEN avait été, jusque dans les années quatre-vingt-dix, la seule organisation à documenter systématiquement de cette manière les attaques à l’encontre de la liberté d’expression, de nombreuses autres organisations travaillant sur les droits des médias effectuaient désormais un travail similaire. La majorité des cas repris sur les listes concernaient des journalistes et étaient principalement basés sur des informations provenant d’organisations de médias libres, souvent bien mieux dotées que PEN. Il a été décidé de rendre plus évident le travail que PEN demeure la seule à effectuer — le soutien en faveur des écrivains et d’autres personnes dans le domaine littéraire dont beaucoup ne relèvent pas du champ d’action des médias et d’autres organisations de défense des droits de l’homme. La Liste PEN se concentre désormais sur les écrivains, présente davantage de « cas emblématiques » et donne des aperçus narratifs — mondiaux et régionaux — qui situent les attaques dans des contextes politiques plus larges. Elle continue de présenter les travaux de PEN sur les journalistes ainsi que les actions conjointes de plaidoyer qu’elle mène avec d’autres organisations.

Las Listas de Casos de PEN International

Por Sara Whyatt, 2019. Este texto pertenece al Comité de Escritores en Prision.

Las primeras listas de escritores en prisión aparecieron como apéndices a las actas de las reuniones del comité ejecutivo de PEN Internacional, que se celebran dos veces al año. Estas actas, que se remontan a 1921 (¿o 1923?) se incorporaron a unos cuadernos que se conservan actualmente en la Secretaría Internacional. Esto era lo que se hacía hasta hace poco, cuando pasaron a almacenarlas en formato digital. Los documentos más antiguos son bastante frágiles y necesitan un manejo cuidadoso.

Algunas de las primeras listas fueron presentadas en la reunión inaugural del Comité de Escritores en Prisión (entonces conocido como el “Comité de los Tres”) en el Congreso PEN celebrado en Río de Janeiro en 1960. Se presentaron listas de escritores presos y desaparecidos de cinco países: Albania: siete escritores; Checoslovaquia: 25; Francia (en relación con la guerra de independencia de Argelia): dos; Hungría: 13; Rumanía: nueve.

Hasta mediados de la década de 1980, las Listas de casos se publicaban a modo de apéndice a las actas de los Congresos, junto con las resoluciones y declaraciones. A partir de entonces, las listas eran ya tan largas que empezaron a publicarse como documentos independientes, primero con periodicidad trimestral y luego semestral, haciendo coincidir su publicación con los congresos. Esto explica su publicación en diferentes meses. Se trataba de documentos internos para uso exclusivo de los socios de PEN como herramienta de campaña, para llevar a las reuniones con los gobiernos, y a modo de archivo.

En los años 90, las Listas crecieron hasta superar en ocasiones los 1,000 casos. Eran más completas e incluían un mayor número de periodistas y se extendían a editores y otras personas del campo literario, incluidos los blogueros. Las cifras también se elevaron debido al incremento de la capacidad de reunir información, al incremento de personal del equipo de investigación de PEN Internacional, al incremento del número de ONG preocupadas por la libertad de expresión con las que PEN comparte información y al incremento del número de Centros PEN que colaboran con información y apoyo. Además, internet hizo que fuera mucho más fácil recopilar e intercambiar información exhaustiva.

A medida que se empezó a compartir información actualizada en el sitio web de PEN, en las listas de correo electrónico y, posteriormente, en las redes sociales, disminuyó la necesidad de publicar una lista en papel, y la última versión impresa data de principios de la década de 2010. También se racionalizó la fecha de publicación y el plazo de cobertura, para abarcar un período fijo de enero a diciembre de cada año.

En 2020, la Lista de casos se ha convertido en un registro: un documento de referencia para la investigación; una fuente de ideas para la incidencia política en el Centro y en la esfera internacional; un recurso para las reuniones con gobiernos extranjeros para discutir los casos de sus países; y una herramienta para animar a los gobiernos, medios de comunicación y otras organizaciones de los países de nuestros socios a mejorar la libertad de expresión en los países de interés.

En 2016 se reconoció que, mientras el PEN era la única organización que documentaba sistemáticamente los ataques a la libertad de expresión de esta manera hasta la década de 1990, actualmente había muchas otras organizaciones preocupadas por los derechos de los medios de comunicación que hacían un trabajo similar. La mayoría de los casos registrados en las Listas se referían a periodistas y se basaban principalmente en información proporcionada por organizaciones de medios libres, a menudo con muchos más recursos que el PEN. Se decidió dar más visibilidad al trabajo que sigue realizando el PEN de forma exclusiva: el apoyo a escritores y otros creadores del campo literario, muchos de los cuales no entran en el ámbito de interés de los medios de comunicación y otras organizaciones de derechos humanos. La Lista de casos se centra ahora en los escritores, presenta más “casos emblemáticos” y ofrece descripciones narrativas —de ámbito mundial y regional— que sitúan los ataques en un contexto político amplio. Sigue recogiendo el trabajo que realiza el PEN en relación con los periodistas y en materia de incidencia política conjunta con otras organizaciones.