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In search of a way to protect freedom of speech

By the Cambodian Centre. This Story belongs to Cambodian Centre.

Tararith Kho is a Cambodian poet, publisher and educator who has been instrumental in founding Cambodian PEN. He is also the co-founder of the Nou Hach Literature Project and an affiliated journal that published fiction, essays and poems that were sometimes critical of the Cambodian government. As such, Kho was subjected to threatening anonymous phone calls and email death threats, which forced him to resign from the project in January 2010. 

Kho was a fellow at Harvard in the last academic year, hosted by the Department of Comparative Literature. With the aid of the International Writing Program (IWP), he and his family were able to leave Cambodia and relocate to Providence in the United States, and Brown University, in the summer of 2010. He now teaches the Khmer language, and will be developing a programme in Khmer language and literature at Middlesex Community College.

The Sowers Association started in 1997, when Kho was in his college years. He tried to publish a poetry anthology but the Cambodian government wouldn’t give him a permit to publish the book. He published it anyway and the government threatened him over it, telling him not to do it again without its consent. 

The Nou Hach Literary Association, founded in 2002, holds a yearly literary competition for essays, paintings, fiction, poetry and songs, which includes publication of a journal and a workshop to promote freedom of speech and contemporary literature. Awards are given for the best submission in each category and winners receive certificates of recognition and a stipend. There is an average of over 100 submissions from all ages and genders.  

When Kho worked on this journal, he received threatening calls and officials came to his office to check his permits, warning him about certain publications. These officials showed up twice during his time there, because critics were not in favour of certain works.

In search of a way to protect freedom of speech, Kho created Cambodian PEN in 2007. During that time, he had support from colleagues at American PEN, especially Elyse Lightman. She helped him with ideas, information about bylaws and other support. In around 2008, he called a lot of writers to discuss the bylaws that were in place, and the vote for Cambodian PEN representatives. 

In search of a way to protect freedom of speech, Kho created Cambodian PEN in 2007.

In 2009, the then representative resigned because he didn’t want to take on certain challenges. Kho invited another representative to help to run the PEN Centre, but she left after three months. When asked why, she mentioned that she didn’t want to challenge the government. After much thought, in 2010, Kho invited another potential representative to take up the position. He accepted and is still in post. His name is Heng Sreang and he is facing the same government treatment as Kho. 

Kho is trying to find a new PEN representative this year [2019], but the situation in Cambodia is such that he doesn’t want people to be forced into exile. Every writer and journalist knows that this isn’t the right time to challenge the government. 

When Kho left for the United States, he still kept connections with Cambodian PEN members and writers to encourage them to write, and he created a non-profit organisation called the Cambodian American Literary Arts Association. He wants Cambodian PEN members to be more active in promoting freedom of speech in the country. 

Cherchant une manière de protéger la liberté d’expression

Par le Centre cambodgien. Cette histoire appartient au Centre cambodgien.

Tararith Kho est un poète, éditeur et éducateur cambodgien qui a grandement contribué à la fondation du PEN cambodgien. Il est également cofondateur du Nou Hach Literature Project et d’une revue affiliée à ce projet littéraire, qui a publié des fictions, des essais et des poèmes parfois critiques à l’égard du gouvernement cambodgien. Pour cela, Kho a reçu des appels téléphoniques anonymes et des menaces de mort par courriel, ce qui l’a contraint à se retirer du projet en janvier 2010.

Kho a été boursier à Harvard au cours de la dernière année de son parcours universitaire, au sein du département de littérature comparée. Avec l’aide du programme de résidence littéraire International Writing Programme (IWP), lui et sa famille ont pu quitter le Cambodge et s’installer à Providence, aux États-Unis, où il a fréquenté l’Université Brown pendant l’été 2010. Kho enseigne désormais la langue khmère et s’apprête à développer un programme d’apprentissage de la langue et de la littérature khmères au Middlesex Community College.

L’association Sowers a été créée en 1997, alors que Tararith Kho était encore à l’université. Kho a tenté de publier une anthologie de poésie, mais le gouvernement cambodgien ne lui en a pas donné l’autorisation. Il a tout de même publié son recueil, ce qui lui a valu des menaces de la part des autorités, qui lui ont enjoint de ne pas recommencer sans leur consentement.

L’Association littéraire de Nou Hach, fondée en 2002, organise chaque année un concours littéraire d’essais, de peinture, de fiction, de poésie et de chansons, qui comprend la publication d’une revue et un atelier de promotion de la liberté d’expression et de la littérature contemporaine. Des prix sont décernés à la meilleure soumission dans chaque catégorie et les lauréats reçoivent des certificats de reconnaissance ainsi qu’une rémunération. En moyenne, plus de 100 soumissions sont présentées par des artistes de tous âges et de tous genres.

Lorsque Kho a travaillé sur cette revue, il a reçu des appels menaçants et des fonctionnaires sont venus à son bureau pour vérifier ses permis, le mettant en garde contre certaines publications. Ces fonctionnaires se sont présentés à deux reprises pendant son séjour, car les critiques n’étaient pas favorables à certaines œuvres.

Cherchant un moyen de protéger la liberté d’expression, Tararith Kho a créé le Centre PEN cambodgien en 2007.  Pendant cette période, il a pu compter sur le soutien de ses collègues du PEN américain, et en particulier d’Elyse Lightman. Cette dernière l’a aidé, entre autres, en lui proposant des idées et en lui fournissant des informations sur les réglementations. Aux alentours de l’année 2008, Kho a appelé de nombreux écrivains pour discuter des règlements en vigueur et de l’élection des représentants du PEN cambodgien.

 Cherchant un moyen de protéger la liberté d’expression, Tararith Kho a créé le Centre PEN cambodgien en 2007.

En 2009, le représentant de l’époque a démissionné, refusant de relever certains défis. Kho a invité une autre représentante pour l’aider à gérer le Centre PEN, mais elle est à son tour partie au bout de trois mois. Lorsqu’on lui a demandé la raison de son départ, elle a avoué qu’elle ne voulait pas s’opposer au gouvernement. Après mûre réflexion, en 2010, Kho a proposé le poste vacant à un autre représentant potentiel. Ce dernier a accepté et est aujourd’hui toujours en poste. Son nom est Heng Sreang, et il est confronté au même traitement que Kho de la part du gouvernement.

Kho s’efforce de trouver un nouveau représentant du PEN pour cette année [2019], mais la situation au Cambodge est telle qu’il craint que les personnes disposées à assumer ce rôle soient poussées à l’exil. Tous les écrivains et journalistes sont conscients du fait que le moment est mal choisi pour défier le gouvernement.

Lorsque Kho est parti pour les États-Unis, il a gardé des liens avec les membres et les écrivains cambodgiens du PEN pour les encourager à écrire, et il a créé une organisation à but non lucratif, l’Association américaine et cambodgienne des arts littéraires (Cambodian American Literary Arts Association). Tararith Kho souhaiterait que les membres du PEN cambodgien soient plus actifs dans la promotion de la liberté d’expression au Cambodge.

Buscando una manera de proteger la libertad de expresión

Por el Centro Camboyano. Este texto pertenece al Centro Camboyano.

Tararith Kho es un poeta, editor y educador camboyano que ha sido fundamental en la fundación del Centro PEN Camboyano. También es cofundador del Proyecto de Literatura de Nou Hach y de una revista afiliada que publica ficción, ensayos y poemas que a veces critican al Gobierno de Camboya. Como tal, Kho fue objeto de llamadas telefónicas anónimas y amenazas de muerte por correo electrónico, que lo obligaron a renunciar al proyecto en enero de 2010.

Kho fue becario en Harvard en el último año académico, concretamente en el Departamento de Literatura Comparada. Con la ayuda del International Writing Program (IWP), él y su familia pudieron salir de Camboya y trasladarse a Providence, en Estados Unidos, y a la Universidad de Brown, en el verano de 2010. Ahora enseña el idioma camboyano (o jemer) y desarrollará un programa de lengua y literatura camboyanas en el Middlesex Community College.

La Asociación de Sembradores comenzó en 1997, durante los años que Kho estaba en la universidad. Intentó publicar una antología de poesía, pero el Gobierno camboyano no le dio permiso para publicar el libro. Lo publicó de todas formas y el Gobierno le advirtió, diciéndole que no lo volviera a hacerlo sin su consentimiento.

La Asociación Literaria de Nou Hach, fundada en 2002, celebra anualmente un concurso literario de ensayos, pintura, ficción, poesía y canciones, que incluye la publicación de una revista y un taller para promover la libertad de expresión y la literatura contemporánea. Se otorgan premios al mejor trabajo de cada categoría, y los ganadores reciben certificados de reconocimiento y una beca. Hay un promedio de más de 100 presentaciones de todas las edades y sexos.

Cuando Kho trabajaba en esta revista, recibía llamadas amenazantes y las autoridades iban a su oficina para comprobar sus permisos, advirtiéndole sobre ciertas publicaciones. Estas autoridades se presentaron dos veces durante su estancia allí, porque los críticos no estaban a favor de ciertas obras.

Con la intención de encontrar una forma de proteger la libertad de expresión, Kho creó el PEN Camboyano en 2007.

Con la intención de encontrar una forma de proteger la libertad de expresión, Kho creó el PEN Camboyano en 2007. En ese momento, contó con el apoyo de sus colegas del PEN Estadounidense, especialmente por parte de Elyse Lightman. Ella le ayudó con ideas, información sobre los estatutos y otros apoyos. En torno a 2008, llamó a muchos escritores para debatir los estatutos que estaban en vigor y votar a los representantes del PEN Camboyano.

En 2009, el entonces representante renunció porque no quería asumir ciertos retos. Kho invitó a otra representante a ayudar a dirigir el Centro PEN, pero ella lo dejó después de tres meses. Cuando se le preguntó el motivo, dijo que no quería desafiar al Gobierno. Después de pensarlo mucho, en 2010, Kho invitó a otro posible representante a ocupar el cargo. Lo aceptó y sigue desempeñando dicha función. Se llama Heng Sreang y se enfrenta al mismo trato del Gobierno que Kho.

Kho está tratando de encontrar un nuevo representante de PEN este año [2019], pero la situación en Camboya es tal que no quiere que la gente se vea obligada al exilio. Cualquier escritor y periodista sabe que no es el momento de desafiar al Gobierno.

Cuando Kho se fue a Estados Unidos, todavía mantenía contacto con los miembros y escritores del PEN Camboyano para animarlos a escribir, y creó una organización sin ánimo de lucro llamada Asociación de arte literario camboyano-estadounidense (Cambodian American Literary Arts Association). Quiere que los miembros del PEN Camboyano sean más activos en la promoción de la libertad de expresión en el país.