By Writers in Exile Centre (American Branch). This Story belongs to the Writers in Exile Centre (American Branch).
It is with heavy heart that we pay our respect to Clara Györgyey, who died on January 11, 2010 in Connecticut. We extend our deepest condolences to her beloved husband Frank, and her two daughters. And we mourn her in deep pain.
For the last 34 years Clara was the President of the Center for Writers-in-Exile, American Branch, of PEN International. She was not only our courageous leader, she was the embodiment of PEN’s spirit. Those who observed her at Congresses, and during our meetings, remember that she always stood firmly behind the values and ideals that were at the core of the establishment of this organization. She always supported persecuted writers, wrote letters of protest against censorship, and encouraged us all to write letters, and to work for the Committees.
Clara, beautiful and charming, was also an incarnation of the PEN spirit in another way; one had a feeling that she knew most writers around the world, and that they knew her. At international congresses everyone greeted her with a broad smile, and listened attentively to what she had to say. At the important international PEN elections, many people wanted to have her on their side. She was very firm in her beliefs and never hesitated to speak her mind. At the same time she was open-minded, and supportive of new members.
Reviewing her book of reviews and interviews in World Literature Today (Autumn 1988), Andras Sandor characterized her mind as “curious, unprejudiced, eager to experience whatever is available.”
She led our Center through the very difficult and fascinating times of the 1970’s and 80’s when the dissident movement in the countries of Eastern Europe confronted the Communist regime, and when writers of those countries relied heavily on the moral support of the International PEN.
As President she was dedicated to her commitments, tirelessly editing our Newsletter that kept our community informed about what was going on the wide world of PEN, and kept us together. She would come from Connecticut to meetings at great cost to her health and worsening condition.
And she knew the history of PEN as if it were her own biography, which to a great degree it was. When in 1996 I was organizing a conference dedicated to Jøzef Wittlin at Columbia University, she reminded me: “Did you know that Wittlin was International President of International PEN? It was he who admitted and recommended our Center!”
During these last twenty five years of my membership, we have bid fare well to many prominent, close, and not so close, colleagues. Somehow Clara’s death caught me totally unprepared. It is so hard to accept the fact she is not with us any longer. Her death leaves us truly bereaved, the place she occupied in PEN, and in our hearts will always remain irreplaceable.
Anna Frajlich, Acting Vice President
I am still trying to get over the shock. I have known Clara since I was a child. She was often almost like a mother to me. And she was the one who got me into PEN. So I am in mourning.
Elizabeth Csicsery-Ronay, Delegate to PEN International
I am mourning her and remember her as the splendid person she was. Full of temper, esprit, humour and with a life style reminding of the glorious past. Always a pleasure to talk to and discuss with. Her tongue could be sharp when something occurred to her dislike, but generous to her friends and those she respected. With her dies really a part of the most illustrious PEN!
Eugene Schoulgin, International Secretary, PEN International
I greatly admired Clara, she always struck me as the kind of woman one aspires to become. We will all miss her greatly.
Caroline McCormick, Executive Director, PEN International
We add our voices of fond remembrance.
Irina Dybko Filipczak, Treasurer and Paul Sohar, Secretary,
PEN Centre for Writers in Exile
Par Centre des Écrivains en Exil des États-Unis. Ce texte appartient au Centre des écrivains en exil (branche américaine).
C’est le cœur lourd que nous rendons hommage à Clara Györgyey, décédée le 11 janvier 2010 dans le Connecticut. Nous adressons nos plus sincères condoléances à Frank, son mari bien-aimé, et à ses deux filles. Nous déplorons son décès avec la plus profonde tristesse.
Au cours des 34 dernières années, Clara a présidé le Centre PEN des Écrivains en Exil des États-Unis. Elle était non seulement notre courageuse dirigeante, mais aussi l’incarnation de l’esprit de Pen International. Ceux qui l’ont observée lors des Congrès de PEN et de nos réunions se souviennent qu’elle a toujours défendu ardemment les valeurs et les idéaux chers à notre organisation. Elle soutenait en permanence les écrivains persécutés, protestant contre la censure et nous encourageant tous à rédiger des lettres et à travailler pour les Comités.
Belle et charmante, Clara symbolisait également PEN d’une autre manière : on avait le sentiment qu’elle connaissait la plupart des écrivains du monde entier, et qu’ils la connaissaient. Lors des Congrès internationaux, tout le monde l’accueillait à bras ouverts et écoutait attentivement ce qu’elle avait à dire. À l’occasion des élections importantes au sein de PEN International, beaucoup cherchaient à obtenir son appui. Elle défendait fermement ses convictions et n’hésitait jamais à dire ce qu’elle pensait. En parallèle, elle faisait preuve d’ouverture d’esprit et épaulait les nouveaux membres.
Analysant son livre de critiques et d’entretiens dans World Literature Today (automne 1988), Andras Sandor a décrit son esprit comme étant « curieux, sans préjugés, désireux de faire l’expérience de tout ce qui se présente à lui ».
Clara a dirigé notre centre pendant les très difficiles – et fascinantes – années soixante-dix et quatre-vingt, période au cours de laquelle le mouvement dissident d’Europe de l’Est défiait le régime communiste et les écrivains de la région comptaient largement sur le soutien moral de PEN International.
En tant que présidente, elle était dévouée à ses engagements, publiant inlassablement notre bulletin d’information, qui nous tenait informés de l’actualité du vaste monde de PEN et contribuait à nous rapprocher. Elle se déplaçait depuis le Connecticut pour assister aux réunions, au détriment de son état de santé.
Et elle connaissait l’histoire de PEN comme s’il s’agissait de sa propre biographie, ce qui était le cas, dans une large mesure. Quand, en 1996, j’ai organisé une conférence consacrée à Jøzef Wittlin à l’université de Columbia, elle m’a rappelé : « Saviez-vous que Wittlin était le président de PEN International ? C’est lui qui a admis et recommandé notre Centre ! »
Au cours des 25 dernières années, nous avons fait nos adieux à de nombreux collègues éminents, proches et moins proches. Pourtant, la mort de Clara m’a prise au dépourvu. Il est si difficile d’accepter le fait qu’elle ne soit plus parmi nous. Sa disparition nous laisse profondément endeuillés. Elle restera à jamais irremplaçable au sein de PEN et dans nos cœurs.
Anna Frajlich, vice-présidente par intérim
J’essaie encore de surmonter le choc. Je connais Clara depuis que je suis enfant. Elle était souvent presque comme une mère pour moi. Et c’est elle qui m’a fait entrer à PEN. Je suis donc en deuil.
Elizabeth Csicsery-Ronay, déléguée de PEN International
Je la pleure et je garde le souvenir d’une personne sensationnelle. Elle était pleine de tempérament, d’esprit, d’humour et son mode de vie rappelait le romantisme des temps de jadis. C’était toujours un plaisir de parler et de débattre avec elle. Elle pouvait avoir la langue acérée lorsque quelque chose lui déplaisait, mais elle était généreuse avec ses amis et ceux qu’elle respectait. Avec sa disparition, vraiment, c’est une page illustre de l’histoire de PEN qui se tourne.
Eugene Schoulgin, secrétaire international de PEN International
J’admirais beaucoup Clara. À mes yeux, elle a toujours été le type de femme que l’on aspire à devenir. Elle nous manquera beaucoup à tous.
Caroline McCormick, directrice exécutive de PEN International
Nous exprimons également nos souvenirs affectueux.
Irina Dybko Filipczak, trésorière
Paul Sohar, secrétaire
Centre PEN des Écrivains en Exil, États-Unis
Por Anna Frajlich. Este texto pertenece al Centro de Escritores en el Exilio (filial estadounidense).
Es con gran pesar que presentamos nuestros respetos a Clara Györgyey, fallecida el 11 de enero de 2010, en Connecticut. Queremos ofrecer nuestras más profundas condolencias a su amado esposo Frank y a sus dos hijas. Estamos profundamente apenados por su muerte.
Durante los últimos 34 años, Clara fue presidenta del Centro de los Escritores en el Exilio, en Estados Unidos, de PEN Internacional. No sólo era nuestra valiente líder, sino que personificaba el espíritu de la organización. Quienes la escucharon hablar en los Congresos de PEN Internacional, y durante nuestras reuniones, recuerdan que siempre se mantuvo firme en su apoyo a los valores e ideales que fueron esenciales en la fundación de la organización. Siempre apoyó a los escritores perseguidos, escribió cartas de protesta contra la censura, y nos animó a todos a hacerlo y a trabajar para los Comités [de PEN Internacional].
Clara, hermosa y encantadora, era además una encarnación del espíritu PEN de otra manera: una tenía la sensación de que conocía a la mayoría de los escritores de todo el mundo, y que ellos la conocían. En los congresos internacionales, todos la saludaban con una gran sonrisa, y escuchaban atentamente lo que tenía que decir. En las importantes elecciones de PEN Internacional, muchos querían tenerla de su lado. Era muy firme en sus creencias y nunca dudó en decir lo que pensaba. Al mismo tiempo, era amplia de miras y siempre solícita con los nuevos miembros.
En la crítica de su libro de reseñas y entrevistas en World Literature Today (otoño de 1988), Andras Sandor la caracterizó como una persona «curiosa, sin prejuicios y deseosa de experimentar todo lo que esté a su alcance».
Dirigió nuestro Centro a través de tiempos muy difíciles —y fascinantes— en los años 1970 y 1980, cuando el movimiento disidente de los países de Europa del Este se enfrentó al régimen comunista, y los escritores de esos países dependían en gran medida del apoyo moral de PEN Internacional.
Como presidenta, estuvo dedicada a sus compromisos, incansable en la labor de edición de nuestro boletín, que mantenía a nuestra comunidad informada de todo lo que pasaba en el amplio mundo de PEN y nos ayudaba a mantenernos unidos. Viajaba desde Connecticut para asistir a reuniones, con un gran coste para su salud, que iba a peor.
Y conocía la historia de PEN como si fuera la suya propia… de hecho, en gran medida lo era. En 1996, estaba yo organizando una conferencia dedicada a Józef Wittlin en la Universidad de Columbia y ella me dijo: «¿Sabías que Wittlin fue presidente de PEN Internacional? ¡Fue él quien admitió y recomendó nuestro Centro!».
«Durante estos últimos 25 años de mi pertenencia a PEN, nos hemos despedido de muchos colegas prominentes, cercanos y no tan cercanos. De alguna manera, la muerte de Clara me pilló totalmente desprevenida. Es tan difícil aceptar el hecho de que ya no está con nosotros. Su muerte es una pérdida verdaderamente irreparable. Jamás podremos llenar el vacío que deja en PEN, y en nuestros corazones.»
Anna Frajlich, vicepresidenta en funciones del Centro de Escritores en el Exilio
«Todavía estoy tratando de superar el shock. Conocía a Clara desde niña. A menudo fue casi como una madre para mí. Y fue ella quien me introdujo en PEN. Por eso estos son para mí momentos de duelo.»
Elizabeth Csicsery-Ronay, delegada de PEN Internacional
«Estoy de luto por ella y la recuerdo como la espléndida persona que fue. De fuerte temperamento y espíritu, tenía un gran sentido del humor y un estilo de vida reminiscente de un glorioso pasado. Siempre era un placer hablar y discutir con ella. Su lengua podía ser afilada cuando algo le desagradaba, pero era generosa con sus amigos y con las personas a las que respetaba. Con ella, en realidad, muere una parte del PEN más ilustre.»
Eugene Schoulgin, secretario internacional de PEN Internacional
«Yo admiraba mucho a Clara. Siempre me pareció el tipo de mujer que una aspira a ser. Todos la echaremos mucho de menos.»
Caroline McCormick, directora ejecutiva de PEN Internacional
«Nos unimos a su recuerdo con afecto.»
Irina Dybko Filipczak, tesorera
Paul Sohar, secretario
Centro de Escritores en el Exilio