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Chronicle of Evgeny Popov’s presidentship

By Russian Centre.This Story belongs to the Russian Centre

For a quarter of a century, the president of Russian PEN was the famous Russian writer Andrei Bitov, vice president of PEN International. For a long time, he was irreplaceable. Eventually, the executive committee received Evgeny Popov’s candidacy – although he did not speak English and was not known abroad, but he did not clash with the authorities. In December 2016, he was elected, and the first decision of his executive committee was to expel Sergei Parkhomenko, a rebel and opposition activist, from the PEN Centre. In solidarity with Parkhomenko, about 70 members left the organisation in January 2017. Not long after, they formed the Free Word Association. The Ministry of Justice of the Russian Federation refused to register the new President Popov.

The 83rd PEN International Congress was held in Lviv, but Popov was afraid to go to Ukraine by himself or send others. It was the first Congress that Russian PEN had not attended. The St. Petersburg PEN Centre, which had broken away from Russian PEN as a sign of disagreement with Popov’s policies, was admitted to PEN International. At the general meeting in December 2017, a new version of the statute developed by Popov’s team was adopted, but it was not approved by London and not registered by the Ministry of Justice of the Russian Federation.

In 2018, Popov again decided not to send official delegates to the 84th PEN International Congress in Pune, India. Once more, he was afraid to disgrace himself in front of the PEN International community, besides, the organisation had no money, and Popov did not let those who were prepared to go at their own expense go. At this Congress, another splinter of Russian PEN was admitted – PEN-Moscow, which included members of the Free Word Association and other democratically minded Moscow writers. In November 2018, Popov’s team decided to blame all its mistakes on the director, declaring him responsible for the organisation’s plight. The director chose to resign.

In December 2018, a general election meeting was held without a quorum, in violation of all the rules, at which Popov simply extended his own powers and those of his team so as not to hold fair elections. Immediately after the meeting, he and his new director applied for registration to the Ministry of Justice, and again he failed, again he was refused.

As it was later discovered, Popov and his team oversaw another fiasco. Secretly, in mid-November 2018, they registered a new organisation, which had nothing to do with PEN International, and called it the Regional Public Organisation of Moscow Writers ‘Russian PEN Centre’. At the end of March, Popov announced that all members should move to this new regional PEN, because the former PEN would be closed soon. Many people naively believed and transferred.

The remaining sensible writers held an extraordinary general meeting and elected a new president – a famous writer, fluent in English and French, Victor Erofeev. So, no one has closed the old, historical PEN that has existed for 30 years. Evgeny Popov has been making desperate attempts to destroy it for many months now, protesting to PEN International, the Ministry of Justice and the Ministry of Culture that we are fiction, and that we have been closed for a long time. It seems to be a purely medical case.

Chronique de la présidence d’Evgeny Popov

Par le Centre russe. Ce texte appartient au Centre russe.

Pendant un quart de siècle, le célèbre écrivain russe Andrei Bitov, vice-président du PEN International, a été le président du Centre PEN russe. Il est longtemps demeuré irremplaçable. Finalement, le comité exécutif a reçu la candidature d’Evgeny Popov – si celui-ci ne parlait pas anglais et n’était pas connu à l’étranger, il n’était pas en désaccord avec les autorités. En décembre 2016, il a été élu, et la première décision de son comité exécutif a été d’expulser du Centre PEN Sergei Parkhomenko, un rebelle et militant de l’opposition. En solidarité avec Parkhomenko, environ soixante-dix membres ont quitté l’organisation en janvier 2017. Peu de temps après, ils ont constitué l’Association pour la liberté de parole. Le ministère de la Justice de la Fédération de Russie a refusé d’enregistrer le nouveau président Popov.

Le 83e congrès du PEN International s’est tenu à Lviv, mais Popov craignait de se rendre par lui-même en Ukraine ou d’y envoyer d’autres personnes. C’est le premier congrès auquel le Centre PEN russe n’a pas participé. Le Centre PEN de Saint-Pétersbourg, qui s’était séparé du Centre PEN russe en signe de désaccord avec la politique de Popov, a été admis au sein du PEN International. Lors de l’assemblée générale de décembre 2017, une nouvelle version des statuts élaborés par l’équipe de Popov a été adoptée, mais elle n’a pas été approuvée par Londres et n’a pas été enregistrée par le ministère de la Justice de la Fédération de Russie.

En 2018, Popov a de nouveau décidé de ne pas envoyer de délégués officiels au 84e congrès du PEN International à Pune, en Inde. Une fois de plus, il a eu peur de se déshonorer devant la communauté du PEN International. De plus, l’organisation n’avait pas d’argent, et Popov ne laissait pas partir ceux qui étaient prêts à partir à leurs frais. Lors de ce congrès, un autre fragment du Centre PEN russe a été admis – le Centre PEN-Moscou, qui incluait des membres de l’Association pour la liberté de la parole et d’autres écrivains moscovites démocratiquement engagés. En novembre 2018, l’équipe de Popov a décidé de mettre toutes ses erreurs sur le dos du directeur, déclarant celui-ci responsable du sort de l’organisation. Le directeur a choisi de démissionner.

En décembre 2018, une réunion d’élections générales s’est tenue sans quorum, en violation de toutes les règles en vigueur, au cours de laquelle Popov a simplement élargi ses propres pouvoirs et ceux de son équipe afin de ne pas organiser d’élections équitables. Immédiatement après la réunion, il a déposé, aux côtés de son nouveau directeur, une demande d’enregistrement auprès du ministère de la Justice et, une fois de plus, il a échoué – une fois encore, sa demande a été refusée.

Comme on l’a découvert plus tard, Popov et son équipe ont supervisé un autre fiasco. En secret, à la mi-novembre 2018, ils ont enregistré une nouvelle organisation, qui n’avait rien à voir avec le PEN International, et l’ont appelée l’Organisation publique régionale du « Centre PEN russe » des écrivains de Moscou. Fin mars, Popov a annoncé que tous les membres devraient rejoindre ce nouveau Centre PEN régional, car l’ancien Centre PEN allait bientôt être fermé. Naïvement, de nombreuses personnes ont cru à cette annonce et ont procédé au transfert.

Les écrivains raisonnables qui n’avaient pas changé de Centre ont tenu une assemblée générale extraordinaire et ont élu un nouveau président – un écrivain célèbre, qui parlait couramment l’anglais et le français, Victor Erofeev. Ainsi, personne n’a fermé l’ancien Centre PEN historique qui existe depuis 30 ans. Evgeny Popov tente désespérément de l’éliminer depuis plusieurs mois à présent, émettant auprès du PEN International, du ministère de la Justice et du ministère de la Culture des protestations selon lesquelles nous serions une pure invention et serions fermés depuis longtemps. Il semble que ce soit un cas purement médical.

Crónica de la Presidencia de Evgeny Popov

Por el Centro Ruso. Este texto pertenece al Centro Ruso.

Durante un cuarto de siglo, el presidente del PEN Ruso fue el famoso escritor ruso Andrei Bitov, vicepresidente de PEN Internacional. Durante mucho tiempo, fue insustituible. Finalmente, el comité ejecutivo recibió la candidatura de Evgeny Popov, quien, si bien no hablaba inglés y no era conocido en el extranjero, no estaba enfrentado a las autoridades. Fue elegido en diciembre de 2016, y la primera decisión de su comité ejecutivo fue expulsar del Centro PEN a Sergei Parkhomenko, activista rebelde y opositor. En solidaridad con Parkhomenko, unos 70 socios abandonaron la organización en enero de 2017. Poco después, formaron la Asociación Palabra Libre. El Ministerio de Justicia de la Federación Rusa se negó a inscribir al nuevo presidente Popov.

El 83º Congreso de PEN Internacional se celebró en la ciudad ucraniana de Lviv, pero Popov no se atrevió a ir a Ucrania por su cuenta ni a enviar a otras personas. Fue el primer Congreso que no contó con la asistencia del PEN Ruso. El Centro PEN de San Petersburgo, que se había separado del PEN Ruso debido a sus discrepancias con las políticas de Popov, fue admitido en PEN Internacional. En la asamblea general de diciembre de 2017 se aprobó una nueva versión del estatuto elaborado por el equipo de Popov, pero no fue aprobada por Londres ni registrada por el Ministerio de Justicia de la Federación Rusa.

En 2018, Popov decidió nuevamente no enviar delegados oficiales al 84º Congreso de PEN Internacional en Pune (India). Una vez más, temía quedar desacreditado ante la comunidad de PEN Internacional; además, la organización no tenía dinero, y Popov no dejó ir a quienes estaban dispuestos a sufragarse sus gastos. En este Congreso, se admitió otra escisión del PEN Ruso, el PEN de Moscú, que incluía a miembros de la Asociación Palabra Libre y otros escritores moscovitas de mentalidad democrática. En noviembre de 2018, el equipo de Popov decidió culpar de todos sus errores al director, declarándolo responsable de la difícil situación de la organización. El director optó por dimitir.

En diciembre de 2018, se celebró una asamblea de elecciones generales sin quorum, lo que incumplía todas las reglas, en la que Popov se limitó a ampliar sus facultades y las de su equipo para no celebrar elecciones justas. Inmediatamente después de la asamblea, junto con su nuevo director, solicitó el registro en el Ministerio de Justicia, y de nuevo fracasó, de nuevo se le denegó.

Como se descubrió más tarde, Popov y su equipo organizaron otro fiasco. En secreto, a mediados de noviembre de 2018, registraron una nueva organización, que no tenía nada que ver con PEN Internacional, con el nombre de Organización Pública Regional de Escritores de Moscú «Centro PEN Ruso». A finales de marzo, Popov anunció que todos los socios deberían pasarse a este nuevo PEN regional, porque el antiguo PEN se cerraría pronto. Inocentemente, muchos socios le creyeron y así lo hicieron.

El resto de los escritores sensatos celebraron una asamblea general extraordinaria y eligieron un nuevo Presidente: Victor Erofeev, un escritor de renombre que habla inglés y francés con fluidez. Así que nadie ha cerrado el viejo PEN que tiene ya 30 años de historia. Evgeny Popov lleva muchos meses realizando intentos desesperados por destruirlo, presentando protestas a PEN Internacional, al Ministerio de Justicia y al Ministerio de Cultura en el sentido de que somos una ficción y que llevamos mucho tiempo cerrados. Parece que ya es un puro caso de psiquiatría.