Visit PEN International's website

This is a site-wide search. If you’re looking for specific collection pieces, please use Search the Collection.

Menu

History of the ‘Protection Work’

By Cathy McCaan

The protection of writers and journalists targeted for their work is at the core of PEN’s mission and has historically been the staple of PEN’s free expression work. PEN has worked to protect, shelter, and resettle writers at risk globally since World War II. Every year since 1960 PEN’s Secretariat, in collaboration with the Writers in Prison Committee (WiPC), has produced a case list of individuals around the world who are detained or otherwise persecuted for their peaceful political activities, or for the practice of their profession. Individual casework forms the basis of all PEN’s advocacy and campaigns; it also provides the context of its partnership with ICORN.

PEN has a broad understanding of protection, which ranges from solidarity actions and direct assistance and campaigns for individuals, to capacity building programmes through the Civil Society Programme and advocacy for structural change within a rights-based framework. Through its grassroots network of Centres and other partners, PEN conducts advocacy and provides specialist advice, emergency grants, temporary relocation, and professional support to persecuted writers. Practical support measures include small emergency grants (the PEN Emergency Fund provides one-off grants of up to 1500 euros for a range of emergency assistance measures), and letters of support for those with asylum/refugee status. Some Centres are involved in hosting persecuted writers. Solidarity actions such as letter-writing and the Honorary Membership scheme give hope and strength to writers facing imprisonment, persecution, and exile, supporting them to continue with their writing and work, sometimes over many years. 

How do we do it? 

PEN International’s Secretariat has a team of experienced researchers and coordinators with relevant expertise in countries, regions, languages and dialects, in-depth global issues affecting freedom of expression, and an extensive understanding of working with individuals at risk. We work closely with PEN Centres and other local and international organisations. 

All individual casework is undertaken in the context of PEN’s wider research documenting freedom of expression violations worldwide, and is grounded in the principle of informed consent. 

PEN’s research provides crucial evidence in asylum applications and is the basis for resolutions and other government communications, as well as campaigns and advocacy. 

Key Strengths and Challenges

A largely volunteer-based network at PEN has built up a culture of long-term engagement and commitment between our members. Many PEN members have considerable expertise in working with persecuted writers built up over many years, and also lived experience of the issues they are working with. PEN members have considerable diplomatic leverage in their own countries, which can be utilised to safeguard writers at risk. Through our cooperation with ICORN, PEN’s knowledge and expertise on protection has been greatly enhanced and our networks with partners in the field strengthened.

However, the failure of governments to meet their obligations under the UN Refugee Convention to provide protection to those with a well-founded fear of persecution is a big challenge to PEN’s work. The Secretariat lacks the resources necessary to take on the levels of research needed for this work, and the Centres’ capacities to support writers in need at a local level is limited. PEN also lacks access to the legal routes that enable writers at extreme risk to seek refuge. Moreover, most emergency funding and short-term relocation programmes do not address the necessities of writers in need of long-term protection.

The numbers of writers with protection needs are growing, and our work should include more prevention-oriented protection measures, which aim to build safe spaces and environments that enable persecuted writers to work.

Historique du 'travail de protection'

Par Cathy McCaan

La protection des écrivains et des journalistes visés en raison de leurs activités est au cœur de la mission de PEN et a toujours constitué le fondement de son action en faveur de la liberté d’expression. Depuis la Seconde Guerre mondiale, PEN s’efforce de protéger, d’héberger et de reloger les écrivains en danger dans le monde entier. Chaque année, depuis 1960, le secrétariat de PEN dresse, en collaboration avec le Comité des Écrivains en Prison (WiPC), la Liste des cas mondiale des individus détenus ou autrement persécutés pour avoir mené des activités politiques pacifiques ou exercé leur profession. Les plaidoyers et campagnes de PEN ainsi que son partenariat avec le Réseau international de villes refuges (ICORN) reposent sur une approche au cas par cas.

PEN propose un vaste ensemble de mesures de protection, qui vont des actions de solidarité et des mesures d’assistance directe et autres campagnes à l’intention des écrivains en danger aux stratégies de renforcement des capacités par l’intermédiaire du Programme de la société civile, en passant par l’engagement en faveur de réformes structurelles dans un cadre fondé sur les droits. Grâce à son réseau de Centres et à d’autres partenaires, PEN mène des actions de sensibilisation et fournit des conseils spécialisés, des subventions d’urgence, des possibilités de réinstallation temporaire et un soutien professionnel aux écrivains persécutés. Parmi les mesures de soutien concrètes, on compte les petites subventions d’urgence (le Fonds d’urgence PEN prévoit des subventions uniques pouvant atteindre 1 500 euros pour tout un éventail de mesures d’aide d’urgence) et les lettres de soutien en faveur de personnes disposant du statut de réfugié ou de demandeur d’asile. Certains Centres accueillent des écrivains persécutés. Les actions de solidarité, telles que la rédaction de lettres et la désignation de membres honoraires, donnent de l’espoir et de la force aux écrivains persécutés, condamnés à une peine d’emprisonnement ou contraints à l’exil, en les aidant à poursuivre leur écriture et leur travail parfois pendant de nombreuses années. 

Notre méthode 

Le Secrétariat de PEN International peut compter sur une équipe de chercheurs et de coordinateurs expérimentés, qui se distinguent par leur connaissance approfondie de divers pays, régions, langues et dialectes, leur maîtrise des problèmes mondiaux affectant la liberté d’expression et leur grande compréhension du travail avec les écrivains en danger. Nous travaillons en étroite collaboration avec les Centres PEN et d’autres organisations locales et internationales. 

Tous les cas sont traités dans le cadre des travaux de recherche plus vastes de PEN, qui visent à recenser les atteintes à la liberté d’expression dans le monde entier et se fondent sur le principe du consentement éclairé. 

Les recherches de PEN fournissent des preuves cruciales dans le cadre du traitement des demandes d’asile et sous-tendent une diversité de résolutions, de communications gouvernementales, de campagnes et de plaidoyers. 

Principaux atouts et défis 

Reposant en grande partie sur le volontariat, le réseau de PEN a permis de créer une culture de la participation et de l’engagement à long terme parmi nos membres. Au fil des ans, de nombreux membres de PEN ont acquis une grande expérience du travail avec les écrivains persécutés ainsi qu’une maîtrise concrète des problématiques qu’ils traitent. Les membres de PEN exercent une influence diplomatique considérable dans leur propre pays, qui peut être utilisée pour protéger les écrivains en danger. La coopération avec l’ICORN a permis d’améliorer sensiblement les connaissances et le savoir-faire de PEN en matière de protection ainsi que de renforcer les liens avec les partenaires de terrain.

Toutefois, le fait que les gouvernements ne respectent pas les obligations qui leur incombent au titre de la Convention des Nations unies relative au statut des réfugiés, qui consistent à fournir une protection aux personnes craignant avec raison d’être persécutées, porte préjudice à l’action de PEN. À cet égard, le Secrétariat ne dispose pas des ressources nécessaires pour entreprendre des recherches suffisamment approfondies, tandis que la capacité des Centres à soutenir les écrivains dans le besoin au niveau local est limitée. PEN n’a pas non plus accès aux voies légales qui permettent aux écrivains en situation de risque extrême de chercher refuge. En outre, la plupart des programmes de financement d’urgence et de relocalisation à court terme ne répondent pas aux besoins des écrivains qui ont besoin d’une protection à long terme.

Étant donné que le nombre d’écrivains ayant besoin d’une protection est en augmentation, les travaux de PEN devraient inclure des mesures de protection davantage axées sur la prévention, qui visent à construire des espaces et des environnements sûrs permettant aux écrivains persécutés de travailler librement.

Historia del 'Trabajo de Protección'

Por Cathy McCaan

La protección de escritores y periodistas perseguidos por su trabajo está en el corazón de la misión de PEN, e históricamente ha sido el elemento fundamental de su trabajo en favor de la libertad de expresión. PEN ha trabajado para proteger, refugiar y reubicar a escritores en peligro de todo el mundo desde la Segunda Guerra Mundial. Desde 1960, el Secretariado de PEN, en colaboración con el Comité de Escritores en Prisión (WiPC, por sus siglas en inglés), elabora todos los años una lista de casos de personas de todo el mundo que son detenidas o perseguidas por sus actividades políticas pacíficas o por el ejercicio de su profesión. El seguimiento de casos individuales constituye la base de todas las acciones y de las campañas de PEN. Su colaboración con la red ICORN también se enmarca en este contexto. 

PEN posee amplios conocimientos en materia de protección, que abarcan desde acciones de solidaridad y asistencia directa, y campañas dedicadas a personas concretas, hasta la creación de capacidades a través del Programa de la Sociedad Civil, y la promoción de cambios estructurales basados en  los derechos. A través de su red de Centros de base y entidades colaboradoras, PEN lleva a cabo campañas de movilización e incidencia, y ofrece a los escritores perseguidos asesoramiento especializado, subvenciones de emergencia, reubicación temporal y apoyo profesional.

Entre las medidas de apoyo práctico hay pequeñas subvenciones de emergencia (el PEN Emergency Fund [Fondo PEN de Emergencia] ofrece subvenciones únicas de hasta 1.500 euros para varias medidas de ayuda urgente), y el envío de cartas de apoyo a personas asiladas o refugiadas. Algunos Centros acogen a escritores perseguidos. Acciones solidarias como el envío de cartas y el programa de miembros honorarios dan esperanza y fuerza a los escritores que se enfrentan al encarcelamiento, a la persecución y al exilio, apoyándolos para que continúen escribiendo y trabajando, a veces durante muchos años. 

¿Cómo lo hacemos? 

El Secretariado de PEN Internacional cuenta con un equipo de investigadores y coordinadores  con conocimientos relevantes de países, regiones, lenguas y dialectos, expertos en problemas  que afectan a la libertad de expresión, y que saben muy bien lo que es trabajar con personas en situación de riesgo. Mantenemos una estrecha colaboración con los Centros PEN y con otras organizaciones locales e internacionales. 

Para documentar las violaciones de la libertad de expresión en todo el mundo, PEN lleva a cabo un seguimiento de casos individuales basado en el principio de consentimiento informado, como parte de su trabajo general de investigación. 

Las investigaciones de PEN proporcionan evidencia crucial para la tramitación de solicitudes de asilo y son fundamentales para la adopción de resoluciones y otras comunicaciones gubernamentales, así como para las campañas y la actividad de promoción y defensa. 

Fortalezas y dificultades clave 

La red de PEN, basada en gran parte en el voluntariado, ha construido una cultura de compromiso y colaboración a largo plazo entre nuestros miembros. Muchos miembros de PEN tienen conocimiento remarcable sobre el trabajo con escritores perseguidos acumulado a lo largo de años, y algunos han experimentado personalmente los problemas contra los que ahora trabajan. Los miembros de PEN tienen una considerable influencia diplomática en sus propios países, que puede utilizarse para proteger a los escritores en peligro. Gracias a nuestra cooperación con la red ICORN, hemos aumentado notablemente nuestros conocimientos y experiencia en materia de protección, y reforzado nuestras redes con las entidades colaboradoras sobre el terreno.

Sin embargo, un gran desafío para el trabajo de PEN es el incumplimiento de los gobiernos de su obligación de proteger a las personas que tienen un temor fundado a la persecución, conforme a la Convención de las Naciones Unidas sobre el Estatuto de los Refugiados. El Secretariado de PEN carece de los recursos necesarios para hacer frente a la magnitud del trabajo de investigación requerido, y la capacidad de los Centros para apoyar a los escritores que lo necesitan en su ámbito local es limitada. PEN también carece de acceso a las vías legales que permiten a los escritores en situación de riesgo extremo solicitar refugio. Además, la mayoría de los fondos de emergencia y de los programas de reubicación a corto plazo no satisfacen las necesidades de los escritores que necesitan protección a largo plazo.

El número de escritores que necesitan protección va en aumento, y nuestra labor debería incluir medidas de protección más orientadas a la prevención, con el fin de crear espacios y entornos seguros que permitan a los escritores perseguidos desarrollar su trabajo.